Bonjour, j'ai appris que certain de mes collègues s'étaient introduits dans ma boîte mail pro avec l'aide du chef du service info. Je sais que celui-ci a un droit de visite dans celle-ci s'il m'informe de son passage, mais je n'ai jamais eu aucune demande ou avertissement. De plus, je ne vois pas pour quelles raisons des personnes du service commercial se seraient introduites dans ma boîte si ce n'est pour assouvir leur curiosité. A savoir que j'ai rencontré mon compagnon (et père de ma fille) au même moment et que celui-ci (mon compagnon) était mon chef de service (oui, je sais, ça n'a pas arrangé les choses!). Ceci étant dit, je vis un vrai calvaire social dans cette société depuis que notre relation à été rendue publique au point que j'ai fait des crises d'angoisse au boulot et suis malade à l'idée d'arriver devant la porte d'entrée de la société.
Entre-temps, j'ai été "mutée" dans un autre service pendant mon congé de maternité. Je tiens également à préciser que notre directeur était au courant pratiquement depuis le début et était devenu le seul responsable de mon parcours professionnel au sein de l'entreprise afin de conserver notre intégrité.
Ma question est donc la suivante: avaient-ils le droit d'aller dans ma boîte mail pro sans m'en avertir et en la partageant avec des personnes étrangères au service info? Si non, que risque la société si je dénonce cette pratique que je juge injuste et malsaine? A savoir également que mon rêve, mon grand soulagement serait de quitter cette entreprise... mais la réalité économique fait que cela est TRèS difficile de chager de poste, surtout dans le graphisme et la déco.
Toutes les réponses
Un e-mail est un courrier et est donc a ce titre couvert par le même secret.
Des poursuites pénales peuvent être intentées mais a charge pour vous de prouver que votre boîte mail a été violée.
Je suis d'avis qu'une discussion franche avec la personne en charge des problèmes de harcèlement moral et/ou votre hiérarchie s'impose afin de. Desammorcer cette situation
Il est à noter que votre réaction est (techniquement s'entend !) tardive.
Le problème des boîtes à message est un sujet chaud car, comme le signale M. Frédéric BONFOND, cela s'apparente au courrier qui est protégé par la loi, mais, en même temps, c'est un élément de travail donné par l'employeur !
Le législateur cherche à circonscrire le problème.
Il semble que vous travaillez dans une grosse boîte avec une hiérarchie ! Il doit donc y avoir un délégué spécifique pour les problèmes de harcèlement.
Il est évident qu'une "liaison" au bureau pose problème.
Deux 'avis' : officialiser votre liaison ferait taire les médisances; une boîte à messages professionnelle NE contient AUCUN message privé !
Bonsoir Jojo, tout d'abord, un grand merci pour votre réponse malgré le sujet quelque peu divergeant de celui de la compta ( j'ai cependant une flopée de questions relatives à ce sujet que je suis bien trop fatiguée pour écrire!). En effet, je suis graphiste/account manager dans une grosse boîte catho (abréviation non péjorative) où les relations ne sont pas les bienvenues, ce que je peux aisément comprendre.
C'est pourquoi nous avons averti notre direction peu de temps après que nous nous soyons rendu compte que notre relation était sérieuse. L'annonce publique s'est faite peu de temps après. Etant donné nos résultats professionnels plus que satisfaisants ainsi que le fait d'être amants n'étant pas encore un crime, notre direction n'a pas jugé nécessaire de "démissionner" l'un de nous deux.
De plus, il n'y a absolument aucune clause concernant l'utilisation privée de notre boîte mail pro dans notre contrat de travail. Etant donné que nous sommes dans la presse, j'imagine que cela constituerait un frein en quelque sorte.
J'ai découvert que ces personnes étaient rentrés dans ma boîte mail il y a deux semaines, grâce à un petit nouveau au service info et à un problème de boîte mail justement. Il m'a dit très fièrement: "Et, c'est comique, je peux tout voir au niveau de l'administration de ta boîte, je peux voir qu'en 2007, tu t'es connectée depuis le PC de "biiip", "biip"", biiip... et biip". Quand il a vu ma tête changer de couleur, il a très bien compris qu'il venait de mettre le doigt dans quelque chose de pas très net. Je lui ai demandé plus de précision quant à cela, chose qu'il tarde à me donner ou qu'il ne me donnera jamais étant donné la fraîcheur de sa prise de fonction. J'imagine qu'il doit mieux savoir que nous ce que cela implique au niveau "droit social" car il a assez d'expérience pour pouvoir en juger. Je n'ai cependant aucune façon de prouver qu'ils aient lu mes mails. Je précise toutefois que nous étions justement conscients, mon amoureux et moi, que nous étions dans un cadre pro et nous avons fait preuve de discrétion concernant le contenu de nos mails.
Malheureusement, il n'y a aucune personne NEUTRE s'occupant de harcèlement moral ou sexuel. C'est notre directeur!! Je suis allée le trouver concernant les pressions démesurées que ma rédactrice en chef m'infligeait, il m'a dit que c'était sa parole contre la mienne, et qu'il la croira toujours de par sa place hierarchique. Super! ==> en fait, c'est vraiement une très longue histoire...!! Et je ne sais où je dois m'adresser.
Je le répète, j'aimerais vraiment quitter cette entreprise, mais j'ai peur de ce que cela pourrait impliquer au niveau financier...Que vais-je toucher au chômage avant de retrouver du boulot? Au niveau des impôts, nous avons acheté une maison cette année, cela va-t-il modifier la donne en notre défaveur? Bref, je ne sais que faire afin de ne pas pénaliser ma famille finacièrement. Mais l'ambiance au boulot me tue, me vide de toute substance positive et les offres d'emploi en graphisme sont denrées rares. Je mords donc sur ma chique en étant consciente de ce que cela implique...
Bonsoir F. Bonfond, Merci merci pour votre réponse. Comme je l'ai écrit à Jojo, j'ai déjà eu une rencontre avec la personne en question, qui est aussi notre nouveau directeur. Nous n'avons pas de personne neutre au sein de la sociètè.
Etant donné la bible que constituerait mon "dossier", sais-tu où je pourrais trouver quelqu'un de vraiment calé en droit social où je puisse parler de mon cas?
Un grand merci d'avance, même en cas de réponse négative.
Je ne vois plus comme solution que de saisir l'inspection du travail.
Il y a également les syndicats.
Si vous démissionnez, vous n'aurez pas droit au chômage...sauf si vous êtes défendus par un syndicat et que l' harcèlement est révélé. Dans ce cas, vous pourriez en bénéficier.
Courage.
Je suppose que vous travaillez à Bruxelles.
Il ne vous sera pas trop difficile de prendre rendez-vous ...
Courage ...
Mno petit doigt me dit que c'est Namur...:-)
J'ai la même impression mais la n'est pas le débat
Bonsoir à tous,
Merci pour vos réactions. Grâce à vous, je me rends compte que je ne suis pas dans un délire paranoïaque. Et je vous le répète, ceci ne constitue qu'une petite partie du "dossier". Petite précision qui vous plaira sans doute, ma boîte à en effet une partie de ses effectifs basée à Bruxelles; mais aussi à Roulers, Paris, Cologne, Baarn (Hollande), Londres, Norvège, sans oublier...VERVIERS...! Et oui! C'est là qu'ils m'ont remisée! Nous sommes 50 voir 70 employés à travailler sur ce site. Etant donné que je me suis syndiquée parce qu'ils me mutaient pendant mon congé de maternité, je compte me rendre dès lundi pour leurs demandé conseils. Et ce, grâce à vous.
Je sais que pour prouver la pression subie (je n'aime pas m'apitoyer, et pourtant), c'est loupé. Je pense qu'ils seront toujours les plus fort quoique je fasse ou dise. J'ai appris également que pour se débarrasser à moindre frais des personnes qui les dérangent (c'est la crise quand-même!), ils ont une façon de faire assez choquante mais qui doit se pratiquer dans bien des boîtes: ils augmentent la pression sur les personnes, poussent à la faute, envoient des avertissements par recommandés pour des broutilles et ce jusqu'à la troisème lettre; ce qui est apparement considéré comme faute grave et où le licenciement se fait sur le champs sans indémnités ni de droit au chômage. J'en suis à la deuxième lettre.
Bref, j'arrête sur ce sujet et attendrai de passer au syndicat pour savoir ce que je peux faire concrètement. Je sais que cette solution coule de source pour la majorité des gens, mais je vous assure qu'il en faut du temps pour admettre que oui, tout ceci n'est pas juste, correct, respectueux, que le boulot qui vous nourrit vous pourrit la vie et que oui, malgré la crise, vous avez le droit de craquer, quitte à vous retrouver dans une situation "difficile" temporairement parce que vous ne pourriez faire autrement.
Je me permettrai de revenir vers vous pour: 1-vous donner de petites nouvelles concernant cette "affaire" -2- demander qu'elle serait l'incidence d'une activité d'indépendant complémentaire sur ma déclaration fiscale de l'an prochain -3- et est-ce vraiment intéressant de commencer une telle activité?
Pour terminer, je précise que je suis arrivée sur votre forum en tapant "droit social+forum" dans mon moteur de recherche. ;) J'ai apprécier le sérieux des réponses et me suis lancée en me disant que si mon sujet n'intéresse personne, je le saurais assez vite!
Je dois étudier plus en profondeur votre intervention, mais je détecte plusieurs pistes a dégager.
Je déposerai un message ce week end