La capacité d'autofinancement (CAF) se définit comme étant le potentiel de l'entreprise à dégager, de par son activité de la période, une ressource (un enrichissement de flux de fonds).
Cette ressource interne pourra être utilisée notamment pour financer la croissance de l'activité, financer de nouveaux investissements, rembourser des Emprunts ou verser des dividendes aux propriétaires de l'entreprise.
Elle se calcule en ajoutant au résultat net l'ensemble des charges nettes calculées (dotation aux amortissements, variation de provisions pour risques et charges) sans _çop_çp_çypyyoài impact pour la trésorerie.
Les banques, en comparant la CAF aux montant des dettes financières, mesurent la capacité de remboursement de l'entreprise.
Celles-ci sont attentives à l'évolution du ratio suivant : Dettes financières / CAF
Ce ratio indique la capacité de l'entreprise à rembourser ses dettes. Un ratio égal à trois par exemple indique que l'entreprise met trois ans à se libérer.
La CAF est le flux potentiel de trésorerie (sans tenir compte des décalages temporels) dégagé par l'ensemble de l'activité normale de l'entreprise. La CAF n'est pas exactement un flux de trésorerie (cash flow en anglais). En effet, elle ne tient pas compte des encaissements et des décaissements effectivement réalisés au cours de la période.
Remarque:
Note de l'APFA : le plan comptable général de 1982 a remplacé la « marge brute d'autofinancement (MBA) » par la notion peu différente de « capacité d'autofinancement ». Cependant le terme ancien est encore souvent utilisé.